Enfants nouveaux : parents en chemin

 “ L’homme dégénérerait sans l’enfant qui l’aide à s’élever. ”

Source : Maria Montessori

Parents spirituels

      Avoir un état d’esprit et une façon d’envisager l’Univers et le Monde est délicat à incarner au regard de notre société. Être parents d’un enfant nouveau l’est encore plus.

Être parents conscients

Aborder sa vie avec conscience : c’est un cadeau, cela nous apporte à tous beaucoup. Mais c’est aussi être capable d’avoir une lucidité plus forte sur soi, la société et les autres…qui peut déranger.

Belle la vie des ignorants. Merveilleuse la vie des personnes conscientes.

Avant d’être parent nous sommes avant tout enfant de l’Univers.

Nous avons vécu une expérience de Vie, appris à nous cacher. Puis à nous dévoiler, en cheminant vers nous-mêmes. Nous sommes sur des parcours différents, mais avec un objectif commun. Nous avons pris soin de nous d’abord pour pouvoir donner le meilleur de notre être dans notre quotidien. Et c’est une démarche qui continu de jour en jour, toujours… Être en chemin sans enfant est une chose, ardu, mouvante , par moment cela nous semble merveilleux et facile… mais ajouter notre enfant dans l’équation et alors les choses se compliquent…

Prendre en compte les vies karmiques, les choix de réincarnation, cheminer sur nos propres émotions…

Pour aborder nos enfants et leurs vies, nous avons une vision grandi, on pense – selon les prismes de croyances ou de Foi- aux vies antérieures, aux vies karmiques, aux rencontres de travail, aux rencontres prédestinées, à la Vie et au travail des centres énergétiques dans le corps et dans nos sens… Cette vision impacte l’arrivée de nos étoiles et aide à les accompagner.

Mais…

Elle impacte aussi beaucoup la compréhension que le monde extérieur pose sur nos vies et notre façon d’éduquer. D’un côté cela nous rend peut être plus efficace et plus précis dans l’aide que nous pouvons apporter à nos enfants étoiles. Mais d’un autre côté, la compréhension globale de l’être précieux que nous avons à la maison n’est pas forcément partagée par les co-éducateurs.

Les enfants nouveaux

Selon moi, ils ne sont pas nouveaux. On parle d’enfants nés avec cette facilité à « voir clair » depuis les années 1990, puis en 2000 et ainsi de suite. De plus en plus nombreux, ils sont encore plus sensibles à l’injustice, capables d’empathie, avec une conscience et une philosophie de vie surprenante même dés le plus jeune âge. Bien gérés, ces dons sont des cadeaux.

Cependant, arriver en tant qu’enfant dans un environnement « souffrant » ou simplement inadapté à ses particularités, c’est là où es problèmes commencent. On voit alors des comportements déviants de leurs vrais natures comme l’explique Maria Montessori.

Par exemple, ils vont être turbulents à l’école, tenir tête à leurs parents, faire des « caprices » auprès des professionnels de l’éducation (enseignants, animateurs, éducateurs…). Ils peuvent aussi développer le comportement inverse : se renfermer, se faire du mal peut être.

Accueillis avec plus de sérénité, ils nous apprennent beaucoup. Les accompagner peut être un plaisir. Epuisant certes, mais un plaisir qui nous fait grandir. 

Nota bene, ici je mets de grandes catégories, et cela ne veut pas dire que tous les enfants sont dans ce type de particularités liées à leurs naissances. Cela ne veut pas dire non plus qu’ils manifestent chacune des particularités. Il est difficile de tirer des conclusions éclairées et dangereux de catégoriser un enfant. Mais comprendre les particularités, nous permet de cheminer personnellement en tant qu’adulte avant tout. Y réfléchir sous cette angle et être véritablement accompagnés en tant que parents sur ce chemin, c’est se donner la possibilité de ne pas stigmatiser son enfant  trop vite, de trouver des solutions adaptées et efficaces.

Trouver sa place dans le « monde réel »

Ces enfants ont simplement besoin de trouver leurs places dans ce monde, tel qu’il est. Ils sont là pour apporter plus de conscience à chacun de nos actes et un éclairage nouveaux sur chaque secteurs de la vie sociale, politique et économique. Mais pour les aider a mener à bien cette mission, il faut pouvoir assumer leurs réactions inadaptées – car incompréhensibles sans consciences élargie – de colère ou de souffrance exacerbées, leurs émotions à fleur de peau, leurs besoins énormes d’attention et d’affection… Pas facile tous les jours, car oui, ils nous renvoient aussi à nous-mêmes et à nos blessures systématiquement !

Les déviances

     A l’instar de la stigmatisation de l’enfant « méchant », de l’enfant « tyran » ou de l’enfant « roi », prenons garde a ne pas tomber dans la catégorie fantasmagorique de « l’enfant magique » qui a donc tous les droits… parce qu’il est forcément « parfait ».

    Ni l’une, ni l’autre de ces exagérations ne sont bonnes… parce qu’elles dénotent simplement d’un manque d’équilibre. Les accompagner oui, les cocooner de trop, non. Les écouter oui, ne leurs mettre aucunes limites, non. Accueillir leurs émotions, oui, se faire abuser et maltraiter, non.

      Et la limite peu parfois être délicate à matérialiser… C’est celle que je prends soin de vous trouver avec vous dans mes consultations, en prenant soin de prendre l’enfant dans son ensemble, avec son projet d’incarnation, mais aussi ce qu’il est ici et aujourd’hui, de façon très concrète dans son quotidien. C’est vous accompagner en tant qu’adulte sur ce chemin de bienveillance et de compréhensions,  envers vous-même d’abord et ensuite envers vos étoiles.

Avec toute ma bienveillance,

Julie