La journée des mamans : 

Pression sociale, création politique, vision philosophique

Aujourd’hui, c’est la fête des mamans… C’est-ELLE qu’on célèbre pour de merveilleuses raisons !

Je souhaite souhaiter avant tout une belle fête à toutes les mamans du Monde.

Mais je souhaite aussi vous informer.

Analyse sociologique : La fête des mamans, un reliquat politique de pression sociale

Fiona Schmidt, journaliste et autrice de Lâchez-nous l’utérus, prend le temps de nous expliquer qu’en 1926, Aristide Briand a décrété une célébration des mères de familles nombreuses uniquement. L’objectif : favoriser la maternité de façon politique. Je vous invite a visionner la video de Fiona Schmidt qui a conceptualisée la notion de « Charge maternelle » et qui nous explique tout en détail  sur la chaine Ouest France oublié le 7 juin 2020 (lien en bas de cette page ou en cliquant ici) 

Une mise en garde : Les mamans des uns ne sont pas celles des autres

Je mets souvent en garde les professionnels de l’enfance lorsqu’ils touchent à la question de la parentalité auprès de jeunes enfants. Non, ils n’ont pas tous « un papa et une maman qui les aiment ». Erreur tactique fatale parfois, lorsque l’on voit les yeux embués ou désorientés de certains enfants lorsqu’ils sont confrontés à « leurs différences » sociales, familiales et affectives. Que ce soit pour cause de placement à l’aide sociale à l’enfance ou chez un tiers familial, décès ou absence de l’un des parents, maladies ou comportements dangereux, instabilités parentales ou encore la recomposition familiale, en passant par la question de parentalité de parents du même sexe… Aujourd’hui le modèle classique de « papa et maman avec l’enfant », n’est pour beaucoup qu’une représentation fantasmagorique qui a perdu son sens. Alors prenez garde à vos mots !

Si vous souhaitez fêter la fête des mamans ou des papas, prenez l’habitude de parler de « la fête de la personne de votre cœur qui vous rend heureux » aux enfants. Ou mieux, si vous avez peur de gaffer, n’en faite rien. N’accroissez pas cette différence particulièrement lorsque vous avez connaissance de toutes les configurations familiales. Au mieux, célébrez l’enfant et faites en cadeau aux parents ou au tuteur.

Une pensée philosophique : Être maman au détriment de sa vie de femme ?

Être maman, c’est une parcelle de la femme que l’on est. Cela ne nous définit par entièrement. Être mère, c’est pouvoir exprimer une énergie maternante et constructive, rassurante et apaisante. On peut être mère sans enfant !

On peut aussi être mère et femme. On peut être mère et séductrice. On peut être mère et rebelle. On peut être mère et carriériste. On peut être mère et petite fille dans son cœur… Montrer toutes les parcelles de notre être, les faire coexister est le plus beau cadeau que l’on s’offre à soi, en tant que femme. C’est offrir le plus beau cadeau qu’est « son équilibre en soi », au sien et à ses enfants, en tant qu’exemple d’autorisation à l’épanouissement.

Alors simplement, la journée de la fête des mères, je vous invite à la vivre plutôt comme la fête de l’énergie féminine maternelle au côté de votre entièreté.

Un message d’amour, c’est cadeau

Alors aujourd’hui je voudrais célébrer mes mères, sans qui je ne serais pas là. Celle qui m’a porté, celle qui m’a élevé et à celle qui m’a reconnectée à mon être. Vous m’avez permis de grandir, de m’élever et de m’expérimenter pour me lancer dans la Vie. Merci !