L’attachement dans l’enfance
La notion d’attachement
Lors de mes séances parentalité et de mes formations, on aborde régulièrement le sujet de l’attachement au côté de la notion de besoin.
« Comment aider à limiter les pleurs lors de la séparation car les câlins ne suffisent pas. »
cette question illustre à merveille la question des besoins en lien avec l’attachement sécure des deux figures d’attachements (primaire et secondaire).
Les besoins
Les questions que l’on peut se poser à ce sujet sont de savoir quel est le besoin réel de l’enfant. Est ce que nous l’avons bien identifié ?
Parfois un enfant pleure pour ses besoins primaires : il a soif, faim, froid ou chaud… Ces besoins sont plus faciles à repérer mais quelque fois, nos enfants ne les expriment pas clairement et se mettent à pleurer… sans raison apparentes ! Il faut alors fouiller. « Maman j’ai mal au ventre » par exemple, peut vouloir dire que l’enfant a besoin d’aller aux toilettes ou qu’il est contrarié simplement et non pas qu’il est véritablement malade. C’est en cela que l’enfant peut avoir besoin de nous pour retrouver par lui-même sa capacité – pourtant innée – à identifier ses besoins primaires.
Les besoins secondaires, en lien avec l’affectif et le besoin de sécurité sont les seconds à prendre en compte dans nos diagnostics d’adulte bienveillant. Le besoin peut être très facilement comblé par le contact physique affectueux. On parle alors de « réservoir d’amour ou de sécurité » à remplir pour que l’enfant puisse se mouvoir dans le monde extérieur avec ses ressources internes bien présentent en lui. Plus le bébé est porté, moins le bébé a besoin de pleurer. Non pas parce qu’il « a ce qu’il veut », mais parce qu’il reçoit – au travers du contact physique affectueux – ce dont il a réellement besoin.
En exemple, je vous glisse une image illustrative simple mais efficace :
Il peut s’agir aussi de pleurs liés à la sur-stimulation. Quand un enfant a besoin de mettre en place une forte attention pour une tâche, il se peut qu’il ait un grand besoin de décharger par la suite et cela se passe par les pleurs. Les pleurs ont alors une fonction de rééquilibrage émotionnel et psychologique.
Les pleurs peuvent aussi être la cause de la frustration liée à l’apprentissage et à ses difficultés. Une forme de colère et de découragement qui s’évacue et se régule par la magie des pleurs.
Enfin il se peut que ce soit des douleurs physiques en jeux ou des expériences effrayantes.
Parmi tous ces besoins, il est utile de vérifier chaque possibilité quand les pleurs de son enfant tentent d’indiquer un besoin précis.
Mais dans notre cas, il s’agit plutôt d’aller chercher du côté de la séparation.
La séparation
La séparation, c’est une source de stress, de crainte et elle peut réveiller de réelles angoisses chez l’enfant. Savez-vous que – selon William Emerson, spécialiste en traumas périnataux – sur 200 enfants 55% ont vécus des traumas modérés à grave durant la période prénatale ou à la naissance ?
La séparation est généralement la première cause des pleurs de l’enfant car elle génère du stress. C’est donc de ce stress qu’il faut se soucier. Le meilleur moyen pour chacun, mais surtout pour les enfants de réguler le stress est de laisser aller les pleurs et de les accueillir. C’est ainsi que la figure d’attachement secondaire peut prendre le relais, par exemple à l’école avec l’ATSEM, l’animateur du centre de loisirs ou bien les grands-parents, avec un grand câlin réconfortant qui vise seulement à accueillir l’émotion sans rien dire de spécifique. Ce geste va envoyer de l’ocytocine dans le corps et permettre au système de survie de l’enfant de l’enfant de se détendre tout naturellement.
« Certains parents ignorent l’enfant qui pleure ou tempête, parce qu’ils ont peur de « renforcer » son comportement en y prêtant attention. »
Source : Pleurs et colères des enfants et des enfants et des bébés, Aletha Solter
L’attachement
Selon John BOWLBY il existe plusieurs types d’attachement.
L’attachement sécure dans lequel la mére répond adéquatement au besoin de l’enfant, l’attachement anxieux, dans lequel la mère n’est pas sécurisante car elle ne répond pas ou peu, ou de façon irrité aux besoins de l’enfant. Ensuite, nous avons l’attachement insécure évitant où la mère ne répond pas aux besoins, prends soin d’éviter toutes implications en rompant ses promesses par exemple. Enfin l’attachement désorganisé que Mary Maine a ajouté à la liste en expliquant que dans ce cas, la mère est victime d’addiction par exemple et n’offre aucune stabilité à l’enfant.
Les différents styles d’attachements peuvent nous toucher à tour de rôle durant l’enfance, mais nous en garderons la marque à l’âge adulte avec l’un prédominant sur les autres.
La question est : quel est le modèle que nous voulons donner à nos enfants et quels est l’attachement que je veux construire dans mes relations amoureuses ?
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Témoignages
Nous avons crée un réseau grâce aux ateliers parents. Pour moi c’est vraiment fort de pouvoir être écoutée et soutenue par les autres mamans. Nous nous appelons également entre les séances. Je remercie Julie.
Julie est une jeune femme qui dégage une telle douceur et un tel accueil que l’on se sent en sécurité pour pouvoir dire ce que l’on a à dire.
Julie fait preuve d’un grand professionnalisme et d’une pertinence qui m’a bluffé. Je suis admirative de la qualité de ses prestations. On sent qu’il y a un réel bagage et un professionnalisme. Je recommande les consultations à distance de Julie.
Mon premier entretien avec Julie s’est très bien passé. Julie est une personne douce, à l’écoute et dynamique. Elle n’est jamais dans le jugement et propose des outils ludiques et pertinents pour affronter nos angoisses et notre passé afin de faire correspondre nos aspirations à notre vie actuelle.
Je recommande Julie sans hésitation à toute personne ou famille qui souhaite un coup de pouce bienveillant et professionnel pour améliorer ses relations avec sa famille ou tout simplement son rapport à soi.
J’avais entendu parler de l’Education positive et je m’étais informée. Mais j’avais l’impression d’être un mauvais parent car beaucoup de livres me disent comment faire. Je me sentais vraiment en dessous de tout.
Quand j’ai vu l’affiche de Julie qui présentait les cycles “vivre et grandir ensemble“ je me suis dis : oui !!! Et voilà deux ateliers que je fais et Julie est vraiment comme elle l’a promis.
Je ne me sens pas jugée. En fait, on peut vraiment parler librement, Julie nous guide et nous donne 2 ou 3 astuces mais au final c’est vraiment nous qui allons à la recherche des éléments en nous. Les ateliers de Julie sont très différents des livres ou des conférences, car ils sont adaptés à ce que nous vivons réellement avec nos enfants. J’ai hâte d’aller jusqu’au bout parce que ça fait beaucoup de bien
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